Vacances d'été à la Bérangère

Nous arrivons de Saint-Bonnet et retrouvons avec bonheur Grand-Maman et Grand-Papa.

En attendant les cousines, nous profitons d'eux et jouons au Nain Jaune pour le plus grand plaisir de Grand-Maman.

Attention, Grand-Maman est une fine joueuse mais n'aime pas perde alors gardons l'œil ouvert...

Dans la journée, nous descendons aux Thermes pour crapahuter sur le mur naturel d’escalade : 40 mètres pour nous exprimer et aguerrir nos techniques d'escalade. Comme au ski, les débuts sont difficiles. Il faut se rappeler les principes d'escalade, faire confiance à Maman ou Papa qui nous assure, bien se pencher en arrière pour descendre en rappel…

 

 

Au début, papa monte en tête pour installer la corde à mi-hauteur, mais rapidement cela ne nous convient plus du tout, il doit donc l'installer beaucoup plus haut ! 

 

L'année dernière, nous avions croisé des chamois au Nid d'Aigle, nous les avons retrouvés avec un casque orange et dans la vallée de Saint Gervais ! Ils sont mignons aussi.

 

Les cousines sont enfin là ! Nous les retrouvons avec joie et excitation ! 

Nous profitons de ces moments de complicité pour gouter et regouter la préparation du gâteau au chocolat de Grand-Maman !

Et quand on le lui dit, elle nous rèpond simplement : "Allons, allons mes petits chéris, il faut en garder pour ce soir"... 

 

A force de parler d'escalade, les cousines veulent aussi s'y mettre, trop bien. Cette fois-ci, ce sera au mur de l'Étape aux Contamines. Malo et Bérénice sont ravis, ils adorent prendre les Œufs, c'est ce qu'on appelle faire d'un œuf deux coups! 

Bérénice a très vite compris le principe et a grimpé comme une championne dès le début ! Trop forte !

 

Puis j'essaye le rappel en autonomie... c'est une étape difficile et importante en escalade. Mon sourire en dit long sur ma fierté ! Je suis trop content.

 

De retour au chalet (sur une idée d'Oncle Xavier), nous partons construire une cabane, NOTRE cabane... Tout le monde s'y met. Nous sortons les couteaux Suisses pour ajuster les branches qui feront office de mur.

 

C'est génial !

 

Rien ne nous arrête.

La cabane finie, nous recevons des invités de marque qui se plient en quatre pour venir admirer notre royaume, notre colline, notre domaine !

 

Bosco et Papa profitent d'un moment calme pour réaliser une baderne avec la vieille corde d'escalade. La baderne est un nœud typiquement marin, qui servait de paillasson à l'entrée de la chambre du commandant. Le final est sympa.

 

Ni une ni deux, nous repartons en montagne pour essayer d'atteindre les lacs Jovets en petite famille. Le temps nous manquera et nous décidons de nous arrêter à la Balme pour profiter des dernières glaces du refuge sauf Malo qui se régale avec une tarte framboises/myrtilles... Je suis sûr que Mamoun et Bon-Papa doivent se lécher les babines devant cette photo !

 

Avant de se coucher, le temps calme avec Tante Domitille et les cousines est apprécié de tous.

 

Il nous manque encore une ballade en grande famille... et c'est à Porcherey que nous grimpons avec Grand-Papa, Grand-Maman même Maylis est de la partie.

Pendant que Grand-papa fait sa sieste, nous montons avec Papa sur la crête de l'épaule du Mont Joly pour voir si on se rappelle des pistes de skis !

Et nous retrouvons les cousines pour jouer avec une chaise de l'ancien télésiège des Chattrix. 

 

Et Grand-Maman nous offre une glace...

Nous redescendons à la Bérangère par le même chemin tout en s'imaginant être une patrouille de Scouts. Nous demandons à chaque randonneur que nous croisons le chemin pour le prochain refuge. Qu'est-ce qu'on a ri !

J'en ai profité pour refaire le monde avec papa.

 

et Maylis pour faire une bonne sieste.

Le dernier jour des vacances, nos amis de Stavanger nous retrouvent. C'est la deuxième fois qu'ils viennent à la Bérangère. Trop sympa ! Malheureusement, la pluie est venue nous surprendre. Ce n'est pas elle qui nous fait peur après nos années en Norvège, mais cette fois ci, elle a eu raison de nous. Nous avons dû re-descendre à toute vitesse au chalet pour retrouver un bon feu pour les grands et un délicieux chocolat chaud pour nous.

 

C'était encore de bonnes vacances.

Melchior, Malo & Bosco.